L’entrepreneur algérien et président de Care, estime que la décision du régime est contraire à la Constitution. Il minimise les risques de déstabilisation du pays ou d’émigration.
Mais pas du tout. Le véritable coup d’Etat contre la Constitution de lundi soir, avec ce prolongement hallucinant du mandat du président sans aucune base légale, va durcir le mouvement, qui va s’amplifier en faisant preuve pacifiquement de la même maturité que celle montrée depuis un mois. Personne ne va cautionner la conférence nationale, sans aucune visibilité sur ses travaux, son calendrier, ses animateurs, qui n’est qu’un prétexte pour prolonger le quatrième mandat. Ceux qui considèrent que tout cela est une étape vers une démocratisation du régime commettent une erreur d’une grande naïveté.