[EXTRAIT] Saif Kribi, 26 ans, un employĂ© de la STEG, voit cette joie de vivre dâun bon Ćil. « Il y a une diffĂ©rence entre le centre-ville de Kasserine et les zones rurales⊠Dans ces derniĂšres, les gens se sentent plus exposĂ©s. Ici, ça reste encore diffus, on arrive Ă ne pas y penser sans arrĂȘt. Lâautre problĂšme, câest que la crise Ă©conomique est tellement prĂ©sente ici que le terrorisme devient malheureusement une prĂ©occupation secondaire pour les habitants. »
Saif a fait partie de plusieurs focus groups sur les demandes de la jeunesse Ă Kasserine, dont un organisĂ© en janvier 2019 par lâONG Maghreb Economic Forum
(MEF). « On a pu voir dans les tendances de ces jeunes interrogĂ©s que le terrorisme ou la radicalisation sont clairement identifiĂ©s Ă des choses quâils rejettent. Par contre, beaucoup nâhĂ©sitent pas Ă Ă©riger la contrebande en modĂšle de rĂ©ussite provisoire, pour se faire un peu dâargent et ouvrir leur commerce », analyse Nabil Barkati, chargĂ© de projet au MEF.
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