Le contexte actuel et exceptionnel de la crise liée à la COVID19 ne doit pas nous faire oublier que les économies de la région étaient déjà sur une tendance baissière au quatrième trimestre 2019.
Plus que jamais, les derniers rapports des institutions internationales présentent les avantages qui pourraient être tirés d’une intégration économique plus poussée au Maghreb avec un impact sur la croissance du PIB supérieur à 2%.
Avec un marché élargi à plus de 100 millions de consommateurs et un cadre législatif favorable, les entreprises de la région sortiraient plus rapidement de la crise économique et créeraient davantage d’emplois. La concurrence stimulerait les départements R&D et les investissements étrangers viendraient s’ajouter aux mouvements de capitaux en direction et à partir des pays du Maghreb.
Or, le Maghreb détient le triste record de la région la moins intégrée du monde, avec des flux d’échanges inter-régionaux estimés à moins de 5% du total des transactions commerciales.
D’où l’intérêt de réunir une large communauté régionale des affaires pour mettre en lumière les retombées économiques d’une synergie entre l’Algérie, le Maroc et la Tunisie.